L’addition de couche ou fabrication additive

L’addition de couche ou fabrication additive

Fonctionnement d’une imprimante 3D

C’est un des 3 principes de l’impression 3D. Le terme « impression en 3d » n’est pas bien approprié pour définir la réalité de la technologie. Le terme approprié est celui de fabrication additive, car il définit le principe commun à plus de 7 techniques différentes appartenant à cette famille. Il s’agit bien d’additionner des couches successives de matière sur 3 axes (W, Y, Z). Que ce soit pour le dépôt de fil fondu (FDM), le frittage laser (SLS), ou encore la stéréolithographie (SLA), c’est bien l’addition de couche ou la fabrication additive qui constitue le point commun de ce que les médias appellent impression 3D.

Il est à noter que le terme fabrication additive a été appelé depuis quelques années prototypage rapide, dans le but de définir un usage sectoriel à savoir la production de prototypes. Aujourd’hui cette dénomination sectorielle n’a plus lieu d’être du moment que le volume de fabrication économiquement rentable dépasse plusieurs milliers de pièces (sans toutefois concurrencer les techniques traditionnelles dépassant les centaines de milliers d’objets. En tout cas pas encore).

Techniques impression 3d

Si l’on doit définir plus techniquement le procédé, la meilleure description des étapes est celle développée par la CCI de Paris Île de France dans son rapport de septembre 2015 : La technologie dite additive permet donc à partir d’un modèle fichier numérique et à l’aide d’une machine utilisant un procédé comme l’extrusion ou la solidification de poudre métallique, polymère et fil polymère, à créer, étape par étape, un objet. On parle d’impression « couche par couche ». L’impression 3D se résume à un dépôt de la matière en fusion, un filtrage sélectif à l’aide d’une source d’énergie, (LASER, résistances, faisceaux d’électrons, ou lumière UV) qui permet de rassembler l’objet et enfin la solidification du matériau lors de la période de refroidissement (sauf dans le cas de la stéréolithographie où intervient un phénomène chimique sur des résines photoréticulables, la polymérisation). La machine imprime séquentiellement chaque couche, l’une au-dessus de l’autre, construisant ainsi un objet réel à l’intérieur de la chambre de construction de la machine. Une fois que l’imprimante 3D termine la dernière couche, un cycle de séchage court commence. Puis l’objet réel peut-être retiré, et potentiellement subir un traitement de finition si nécessaire (ponçage, cuisson pour la dureté, etc.).

fabrication par addition de couche

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